La combustion n'étant pas
instantanée, pour avoir la poussée maximale sur la tête
du piston juste après le passage du point mort haut (PMH) il faut
débuter la mise à feu de la charge avec une certaine avance,
il est donc nécessaire de provoquer l'étincelle entre les électrodes
de la bougie avant le PMH.
Celle-ci appelée avance initiale est déterminée une fois pour toutes par le constructeur, elle est exprimée en degrés ou plus rarement en mm de course du piston.
Des repères sont généralement prévus sur la poulie ou sur le volant moteur.
Il faut noter que lorsque la vitesse de rotation augmente, la vitesse de combustion restant une valeur fixe il devient nécessaire d'augmenter progressivement l'avance à l'allumage et ceci proportionnellement à la vitesse, cette tâche est confiée à un système automatisé basé sur un mécanisme employant la force centrifuge, il est appelé "correcteur d'avance centrifuge" .
Il est également intéressant de noter que la valeur de l'avance à l'allumage est aussi liée à la qualité de remplissage des cylindres. En effet, plus le mélange présent dans le cylindre sera riche, plus la vitesse de propagation de la flamme sera aussi élevée, il faudra donc dans ce cas retirer de l'avance, ce système de correction relatif à la charge fonctionne à l'aide de la dépression régnant dans le collecteur d'admission, on le dénomme "correcteur d'avance à dépression".
Et comme ce site est consacré aux véhicules anciens, nous ne pouvons oublier la présence sur certains allumeurs d'une vis micrométrique placée à l'extérieur et permettant de régler manuellement l'avance en fonction de la qualité de l'essence employée, elle est désignée communément sous le terme de "correcteur d'octane".
Signalons également la présence sur certaines voitures anciennes d'une tirette ou molette au tableau de bord permettant de corriger, tout en roulant, la valeur de l'avance à l'allumage, ce mécanisme est appelé "correcteur d'avance à main" il faut également insister sur le fait que ce réglage doit être remis à zéro lors de chaque démarrage notamment lors du lancement à la manivelle sous peine de "méchants" retours de manivelle qui cassaient souvent les poignets, je puis en parler à l'aise pour avoir vécu cette désagréable expérience.
Celle-ci appelée avance initiale est déterminée une fois pour toutes par le constructeur, elle est exprimée en degrés ou plus rarement en mm de course du piston.
Des repères sont généralement prévus sur la poulie ou sur le volant moteur.
Il faut noter que lorsque la vitesse de rotation augmente, la vitesse de combustion restant une valeur fixe il devient nécessaire d'augmenter progressivement l'avance à l'allumage et ceci proportionnellement à la vitesse, cette tâche est confiée à un système automatisé basé sur un mécanisme employant la force centrifuge, il est appelé "correcteur d'avance centrifuge" .
Il est également intéressant de noter que la valeur de l'avance à l'allumage est aussi liée à la qualité de remplissage des cylindres. En effet, plus le mélange présent dans le cylindre sera riche, plus la vitesse de propagation de la flamme sera aussi élevée, il faudra donc dans ce cas retirer de l'avance, ce système de correction relatif à la charge fonctionne à l'aide de la dépression régnant dans le collecteur d'admission, on le dénomme "correcteur d'avance à dépression".
Et comme ce site est consacré aux véhicules anciens, nous ne pouvons oublier la présence sur certains allumeurs d'une vis micrométrique placée à l'extérieur et permettant de régler manuellement l'avance en fonction de la qualité de l'essence employée, elle est désignée communément sous le terme de "correcteur d'octane".
Signalons également la présence sur certaines voitures anciennes d'une tirette ou molette au tableau de bord permettant de corriger, tout en roulant, la valeur de l'avance à l'allumage, ce mécanisme est appelé "correcteur d'avance à main" il faut également insister sur le fait que ce réglage doit être remis à zéro lors de chaque démarrage notamment lors du lancement à la manivelle sous peine de "méchants" retours de manivelle qui cassaient souvent les poignets, je puis en parler à l'aise pour avoir vécu cette désagréable expérience.
Repérage
du point mort haut sur un moteur de WILLYS Hurricane équipant une
CJ-3B, on remarque très bien le repère du calage initial, en l'occurence
ici, 5° avant le PMH.
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