Le Moteur Rotatif

Le Moteur Rotatif

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L’histoire des moteurs rotatifs remonte au milieu des années 1800.
C’est James Watt qui a d’abord établi les concepts de ce moteur qui était alors à vapeur. C’est toutefois Felix Wankel qui a développé le véritable moteur rotatif à essence en 1924. Aujourd’hui, Mazda utilise les principes de Wankel pour son tout nouveau RX-8, ce coupé sport à quatre portes, descendant direct du célèbre RX-7. Mais le nouveau moteur rotatif qui meuble le capot du Mazda RX-8 a été repensé et renouvelé.

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Le moteur rotatif a un fonctionnement légèrement plus complexe que le moteur à pistons traditionnels pour les non-initiés. Contrairement à un moteur à combustion interne qui fonctionne grâce à des pistons, le moteur rotatif utilise plutôt des rotors. Dans le premier moteur, la pression exercée par l’explosion du mélange air-essence (expansive) sert à mettre en mouvement les pistons dans les cylindres. L’énergie déployée par cette combustion sert alors à générer de la puissance via une bielle et un vilebrequin. Dans le cas d’un moteur rotatif, il n’y a aucune de ces pièces. C’est plutôt un rotor qui exerce un mouvement d’orbite à l’intérieur d’un carter de forme ovale.

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Le principal élément du rotatif est donc le rotor, un objet triangulaire flanqué en plein centre du moteur. Ce rotor effectue une orbite presque ovale à l’intérieur du carter appelé stator. À chaque rotation, les extrémités du rotor sont toujours en contact avec le stator. Ces « contacts » forment donc les chambres de compression. Soit trois en tout. Au centre même de ce rotor, se trouve une espèce de manivelle constituée de deux engrenages dentés : un grand et un petit. Le grand engrenage s’accouple ainsi avec le petit pour définir le parcours du rotor dans le carter.

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Dans le processus de combustion, le moteur rotatif a cinq phases plutôt que quatre. Dans le carter, les étapes sont les suivantes : admission, compression, allumage, combustion et échappement.

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Voici le cycle en continu

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Les avantages du moteur rotatif

Il y a donc, à la base, de très grands avantages à utiliser le moteur rotatif. D’abord, il peut être beaucoup plus petit et plus léger, donc plus compact qu’un moteur conventionnel. Ensuite, ce moteur provoque moins de vibrations puisque l’ensemble des pièces suivent le même chemin, car elles tournent dans le même sens. En plus, puisqu’il y a moins de pièces en mouvement dans le moteur, le moteur rotatif est souvent plus fiable. En fait, seulement trois pièces peuvent être en défaut dans le moteur RENESIS. Nul besoin de souligner que le moteur rotatif dégage plus de puissance qu’un moteur à combustion interne d’une dimension semblable. Dans le Mazda RX-8 2004, par exemple, la puissance déployée par le petit 1,3 litre est de 238 chevaux (197 pour la version automatique).


Les inconvénients

Évidemment, il y a aussi des inconvénients dans cette mécanique. Par exemple, le nombre de rotation par minute est beaucoup plus élevé que dans un moteur conventionnel. Les 238 chevaux, par exemple, sont atteints à 8 500 tours/minute. Cela a pour désavantage de ne pas déployer un couple très impressionnant à bas régime. Sous les 5 000 tours/minute, il ne se passe rien, on ne ressent pas le couple ! Pour obtenir un meilleur rendement, Mazda devra, tout comme dans le RX-7, utiliser des turbocompresseurs pour améliorer les performances à bas régime…



Aussi, il faut savoir que le rotatif demande encore des soins particuliers aux démarrages et à l’arrêt puisqu’il faut, selon Mazda, attendre quelques minutes avant de faire accélérer la machine et laisser tourner quelques instants avant de l’éteindre. En plus, nous avons découvert que le problème de consommation d’huile n’était pas tout à fait réglé et qu’il faut vérifier fréquemment le niveau de ce lubrifiant.

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A suivre mon essai d'une RX8
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